Archives d’Auteur: Antonia Ferreiro

J-4 : The Brindilles, la plateforme communautaire de la guérison

Soutien inconditionnel à la future plateforme communautaire @TheBrindilles, qui aide à guérir autrement de troubles du comportement alimentaire. Lancement officiel sur Facebook le 1er janvier 2017. A rejoindre dès maintenant : https://www.facebook.com/groups/1211872718904756/?fref=ts

Merci, Pardon, Sourire… les 3 politesses élémentaires.

Dire merci pour les choses et les rencontres merveilleuses que j’ai reçues hier.
Merci pour le sommeil qui répare le corps et éclaircit l’esprit.
M’excuser pour les erreurs que je commets.
Demander pardon pour le mal que j’ai pu causer involontairement.
Accepter de donner du temps au temps.
Apprécier la quiétude retrouvée en moi.
Etre reconnaissante pour les nouveaux bienfaits inattendus non planifiés et parfaits pour moi que je recevrai aujourd’hui.

… Et filer nager, baffrer, yoga et nager, baffrer, marcher, baffrer, lire et écrire.
Et sourire beaucoup.

Souriez vous aussi les gens c’est bon pour ce que vous avez !
‪#‎SendingYouTrueLove‬ from ‪#‎Bali‬

‪#‎GivenTime‬meditation 29 juillet2016.jpg

Où il est question de chômeuse qui vend ses charmes, de reconstruction résiliante et de … Personal Branding !

J’avais une consultante en outplacement (déjà le mot est une hérésie pour moi, placer dehors … ) qui me disait : « Antonia, tu ne ‘TE’ vends pas, tu vends tes compétences. »

A l’ère du Personal Branding et de l’exposition de l’individu à travers les réseaux sociaux, je persiste à croire que ma consultante avait tort. Et que d’abord, ce sont nos charmes que l’on met en vente. Nos atouts. Et notre capacité à vendre nos charmes mieux que la voisine, le voisin. Surtout que la voisine, cette salope, qui est toujours plus jeune que nous, plus jeune diplômée, plus cappée que nous, plus « sans avoir enfanté  » que nous !

D’ailleurs ne dit-on pas : je ne vais quand même pas me prostituer pour ce job ? 
En tout cas, moi, ca m’est arrivé de le penser et le dire. Et de me désespérer de ne pas avoir raccolé aussi bien que la dite voisine ou voisin pour obtenir ce job. Bienheureux soit celle – celui qui a été épargné par cette descente aux enfers. Il ne sait pas encore de quoi son lendemain (qui ne chantera peut-être pas) sera fait.

Alors le pourquoi de ce monologue ?
J’étais peinarde vautrée dans mon pieu, ce samedi matin, avec mon ordi sur les cuisses parce mon mec s’est encore envolé pour faire de la promotion digitale à l’autre bout de la France (après 5 jours en Chine !) justement pour que d’autres mecs aient envie de s’envoler ailleurs… mais ca aussi c’est une autre histoire.

Donc tout en me désolant de voir par la porte vitrée ce temps de merde pourri qui s’éternise, je nettoyais mes mails en masse, en commençant par mes notifications Facebook (faut vraiment que je me décide à les désactiver… En même temps, un jour que j’étais vraiment esseulée et professionnellement désoeuvrée,  je les avais activées parce que justement il ne me restait que les notifications Facebook pour me donner l’illusion de ne pas être paumée sur une île déserte !  Bref c’est pas non plus le propos de ce monologue encore que)…
Donc je poubellisais en masse quand je suis tombée sur ce commentaire de mon compère et ami Christian Radmilovich qui m’a fait tilter sur le nom d’une jeune femme que je viens de rencontrer et faire un saut de puce sur son article qui m’a scotché !
La jeune femme publie sur son profil Facebook des romans photos made in mano et j’étais déjà fan avant de la rencontrer récemment Hors Clavier. 

L’article de Cécile Missir, j’aurai aimé avoir les couilles de l’écrire. 
Comme je suis une emmerdeuse de première catégorie, et que l’absence de couilles n’est pas un argument pour me démonter, je me suis contentée de le commenter son article. 
Et comme j’ai cessé de me cacher et de dissimuler mes errances personnelles et professionnelles de ces 3 dernières années, je livre ici aussi ce commentaire d’hommage à Cécile.  

« Cécile, tu m’as scotchée avec cet article. J’aurai aimé l’écrire. Je me contenterai de le commenter. Je m’y suis retrouvée dans ton périple, quand j’étais perdue pour le marché de l’emploi, perdue pour mon étiquette sociale et professionnelle, perdue pour Pole Emploi, perdue pour mes relations et surtout mes proches qui ne me reconnaissaient de toutes façons pas. Pas plus que moi d’ailleurs.
Et puis je m’y suis retrouvée aussi dans tes mots quand je me suis moi-même enfin retrouvée dans mon désir de cesser d’être dans ‘leur » cadre et de déterminer le mien : celui de l’authenticité. Je me suis retrouvée quand j’ai recommencé à fréquenter des ‘réseaux » professionnels atypiques. Je me suis retrouvée dans toutes tes étapes. De la perte d’emploi, à la désaffection de soi, à la radiation de pole emploi, au burn-out, à la dépression destructrice, suicidaire, et à la reconstruction laborieuse de la confiance en soi. Y compris la dernière étape. Tout accepter. Même ce qui pourrait sembler dévalorisant ou régressif pour ceux qui « gèrent leur carrière ». Pour ne pas rester à ne plus être personne. Une personne. Une professionnelle. Mais surtout se respecter soi-même pour être respectée par l’autre. Et apprendre à dire STOP et NON. Je l’expérimente tous les jours avec la mission du moment.
L’humilité, l’authenticité, la générosité, la transparence sont des valeurs sures. Des valeurs qui ne me déçoivent pas. Je mise sur elles. Gros. Chaque jour de ma nouvelle vie professionnelle.
Et je suis récompensée en retour.

Et surtout NOUS nous sommes trouvées, Toi et Moi : au dernier apéro des @SlashGen.
Une révélation, un miroir de moi avec quelques 10 ans de moins. Et déjà tellement de sagesse.
Hâte de te revoir pour partager encore davantage. Nos expériences communes. Nos sensibilités à fleur de peau. Nos déboires auxquels trinquer. Nos échecs qui s’avèrent parfois nos réussites les plus enrichissantes. Nos façons d’être et de nous comporter par le passé et à l’avenir.
Et pourquoi pas ? Nos projets d’avenir… sur le social, sur le crm… sur le social crm… 

La confiance en soi est la sève de la vie.
Ca, c’est dit.

 

Où il est question de e-réputation, de harcèlement, de liberté d’expression et de chiens qui aboient…

« Croire que tout est privé et tout garder pour soi finit par tuer une relation. » Proverbe africain

Je raconte de plus en plus aisément dans mon réseau professionnel et amical comment la demande explicite d’un Big Fucking Fat Boss de ne plus écrire aussi librement -maintenant que j’étais recrutée dans son agence parisienne sur une belle avenue très bien placée- sur mes expériences professionnelles semi-professionnelles et personnelles, afin de ne pas compromettre sa e-reputation, m’avait coupé la sifflette et réduite au silence bloguesque pendant presque quatre années.
Et même si l’on a la fierté modeste d’avoir été un lointain jour de 2005 récompensée par un Blog d’Or Emploi : quand la plume s’assèche, se tarit aussi l’encrier. (non, ça, ce n’est pas un proverbe africain.)

Trois années plus tard de traversée du désert. Emotionnelle, personnelle et professionnelle.
Désert, mais pas Néant. Dans le désert, on rencontre parfois des personnes bienveillantes. Presque des mirages. Tellement on finit pas croire qu’on est nulle, incompétente, illégitime et pas à sa place.
Si si, je vous assure, des personnes bienveillantes il y en a encore. Quelques unes. De ces révélateurs de ressources insoupçonnées. De ces catalyseurs d’énergie dormante. Qui vous font une petite place, vous prêtent l’oreille attentive et active, vous qui n’osiez plus prendre la parole ils vous la rendent plus affirmée et confiante, vous facilite la re-sociabilisation. Comme on accompagne les prisonniers en fin de peine à se réintégrer progressivement dans la vie sociale et active. Sans forcing, sans pression, tout en patience et en douceur.

Ils se reconnaitront, ces révélateurs, ces catalyseurs, ces bédouins du désert.

Donc, je raconte de plus en plus aisément comment un pervers narcissique (le 2B2F cité au dessus) peut dans son contexte professionnel pratiquer le harcèlement moral sur toute une équipe, se complaire à vous humilier publiquement et à dévaloriser votre travail, s’amuser à museler la petite musique de vos mots à vous, se nourrir d’étouffer la petite flamme qui vous anime anima, se réjouir de réduire à peau de chagrin votre confiance et au silence votre voix (même intérieure et même l’expression de vos doigts), se grandir de vous acculer dans une impasse de dévalorisation où toutes les voies d’épanouissement deviennent impraticables, barrées, inaccessibles.

Si je le raconte de plus en plus aisément, c’est parce qu’un jour la lisière du désert semble enfin à portée de foulée, de reconstruction,  de clavier,. Et que même s’il n’y a pas foule au portillon pour vous tendre la main quand vous trouvez le courage de demander de l’aide pour le pousser un peu avec vous ce fichu portillon (des fois qu’un dépôt de bilan, le chômage, la dépression, le burn-out… seraient contagieux, sait-on jamais mon brave monsieur) on n’est quand même jamais tout à fait seul(e) même quand on se sent isolé et hors jeu, sans étiquette sociale, sans titre de poste identifié, sans carte de visite, sans carte navigo, sans carte de cantine et si l’on n’y prend pas garde… sans carte de crédit !

Là encore, les mêmes sus-nommés se reconnaîtront.

Aussi que je m’autorise enfin à en parler sans doute parce que je ne suis manifestement plus la seule à avoir subi ce genre d’expérience traumatisante. Plus la seule à dénoncer ces pratiques perverses et nocives somme toute assez répandues dans l’univers du travail mais consensuellement tues par les victimes et ignorées pudiquement par l’entourage professionnel. Quoi qu’en dise les statistiques et par sûrement par peur des représailles, chacun tenant à son job comme à la prunelle des ces yeux et de son loyer à payer, les délations en milieu pro restent trop rares ! 

Sans doute, aussi, que concernant le branding personal mix, savant dosage de perso et de pro, les mentalités dans le cadre professionnel changent et que le temps de la mutation arrive de plus en plus pour les structures, qu’elles soient Agence, Marque, Groupe, Collectivité, Institution… ou modeste TPE d’assouplir les process de lâcher la bride et de libérer le verbe et les droits d’accès aux réseaux sociaux et au micro blogging pour tout salarié ambassadeur potentiel de sa société (et non, pas que le CM*) et lui donner la possibilité de converser publiquement, légitimement en interne comme à l’externe, avec son expertise métier, sa culture d’entreprise, son attachement à sa marque pour le plus grand bénéfice des clients (n’ayez crainte, cette engeance là – les clients- j’y reviendrai tout mon soûl), des partenaires, des fournisseurs, des prestataires, des salariés…

Oh. Oh. Oh…Tu t’emballes là, @MissADN. Retiens les rênes de ta monture fougueuse.
Dans mes rêves, ouais, ce dernier paragraphe ! Ou dans ma profession de foi. Ou ma ligne éditoriale.

Disons plutôt que Senior de la SlashGen quinquagénaire moins 2 ans, j’assume enfin, voire je revendique le droit de m’exprimer librement sans censure sur mes savoirs-faire acquis sur le tas à la sueur de mon travail depuis l’âge lointain et fringant de mes 19 printemps et sur les bancs des cours du soir à 27 ans et des part-times à 40 ans, sur mes expériences multiples, sur mes rencontres variées, sur ce qui me nourrit ou me frustre, m’épanouit ou me chagrine, me fait grandir ou me rend hystérique, me donne envie de partager ou de fustiger, m’enthousiasme ou m’indigne.

Bref … Sur mon quotidien de Femme Libérée mais quand même souvent paumée dans son incapacité à comprendre le sexe opposé/ de Maman qui repasse tous les jours son examen et a l’impression de ne jamais faire assez bien/ de Mme Michut Ménagère de moins de 50 ans (bin si !) et qui déteste repasser/ de Professionnelle tellement déjà trop Senior mais qui bute sur ce satané plafond de verre/ de Passionnée un peu beaucoup à la folie passionnément/ de Créatrice d’entreprise liquidée/ de Chômeuse longue durée carrément plus indemnisée/ d’Epicurienne sensuelle rabelaisienne et pantagruelique/ de Féministe très féminine et sexy/ d’Ex Dépressive qui jure bien qu’on ne l’y reprendra plus/ de Littéraire très contrariée par les chiffres les businessplan les statistiques et surtout surtout le ROI/ d’Immigrée de 2ème génération Naturalisée/ d’Espagnole et de Française sans accent mais avec des papiers en règle/ de Fille d’Ouvrier Bac+5 et de Socialiste qui ne sait plus dans quel sens porter sa veste/ d’Ecrivaine toujours en herbe mais toujours pas publiée (cf plume sèche et encrier tari)/ de Marketeuse toujours dans le doute inextinguible et le degré d’exigence élevé de très bien faire pour fidéliser ses clients/ d’Empathique incorrigible de tous les maux de la terre/ de Consultante pas assez consultée à son goût/ de Déconneuse pas assez déconnante à son goût/ de Communicante (cf la longueur de cette p***n de phrase bourrée de Slash… Tiens je serais pas de la SlashGen moi ?)/ de Curieuse à l’appétit insatiable/ de Gonzesse Chiante Pugnace Perséverante un brin teigne et bourrique et qui s’en félicite/  de Facilitatrice très Adaptable/ d’éternelle Jeune Vieille Diplômée/ d’Accompagnatrice et d’actrice de tous les changements d’une mutation de la relation client à la Mme Michu vers une relation conversationnelle digitale immédiate mobile et de proximité (que je hastague sur Twitter en #UrbanEpistola)/  d’Empêcheuse incorrigible et ingérable de tourner en rond … ou de rester dans le cadre…  !

Bref, j’utilise ma capacité à me servir d’un clavier avec … mes dix doigts****, mes neurones, mon jus de crâne, ma verve, mes tripes y « cojones », ma sensibilité et mon ADN qui font toute mon Authentique Différence Naturelle.

Et parce que ce que l’on tait ne tue pas seulement la relation du proverbe africain (voir citation ci dessus lue et piquée à @cath_woman chez Nunalik) mais également nous tue tout court
Que désormais, foi de @MissADN aka Antonia Savey née Ferreiro, aboieront les chiens pervers narcissiques et malveillants pendant que passera ma caravane de mots et de maux.

CM* :
Community Manager pour les néophytes

Mes dix doigts *****
Merci d’ailleurs à mon Papa adoré de m’avoir à 15 ans emmenée pendant des mois -plutôt qu’aux fastidieux tournois de volley-ball- aux cours du soir hebdomadaires de dactylo dans l’arrière salle de la brasserie L’Horloge. Tu as su bien avant moi qui m’enkylosais les 10 doigts sur ma méthode aux touches colorées et pendant que tu descendais des pressions au comptoir que ça me servirait bien un jour, si d’aventures mon Bac A5 de Lettres et Langues ne me menaient qu’inexorablement à l’ANPE !

Toutes les preuves de cette storytelling sont d’ailleurs fournies et détaillées sur mes CV on line 🙂
Non n’insistez pas, je ne mettrais pas les liens, je ne vais quand même pas vous mâcher tout le travail.
Et pi quoi encore…
Aide-toi et Google t’aidera !

Hissez la grand voile, moussaillons !!!

Hissez la grand voile, moussaillons !!!.

Retrouvailles…

C’est comme lorsqu’on retrouve une vieille connaissance un peu perdue de vue. On n’est pas sûr qu’on va se reconnaître. Un peu fébrile. Est ce qu’on va se tomber dans les bras ? Parce que quand même dans le temps on s’est beaucoup fréquenté, on était très proche, assez intime même. Ou plutôt se renifler un peu quelque temps à distance respectueuse ? Histoire de ne pas se ridiculiser parce que dans l’intervalle, on veut croire qu’on a un peu mûri, moins démonstratif, moins expansif, moins exubérant, moins « dans l’affect », moins vulnérable donc. On a envie de l’embrassade. Mais on craint quand même un peu la rebuffade. Des fois que l’autre serait passé du côté des Autres ! De ceux qui se retiennent, qui contiennent, qui s’empêchent, qui réservent, qui ne se mouillent pas, plus « dans le rationnel », mieux préservé donc… Plus sec ?

Alors on s’embrasse direct … ou on se renifle un chouille ?

Et sinon, hier soir un blogueur « influent » était à mes pieds… pour la Nuit Africaine 2.0

La photo n’existe pas, sauf dans ma mémoire indélébile et celle des autres clients présents.

Et pourtant, foi de Miss ADN, j’aurais enlevé ma chemise sur place (si, si, promis) au milieu de la terrasse de l’hôtel Hyatt (oui celui de la rue de la Paix comme au Monopoly) pour pouvoir publier ici l’image de ce blogueur très « influent », dixit ma twitteuse voisine et amie Sandrine, très gratteur à rebrousse poil (la lecture de fond en comble de son blog me conforte), avec son casque sur les cuisses, deux genoux à terre devant moi et sous le regard médusé des consommateurs alentour parce que je ne me suis pas levée au moment où il quittait les lieux passant devant notre table et que je l’ai alpagué salué. Il faut croire que ma conversation (non, pas mon décolleté très modeste et très assumé) l’a retenu suffisamment longtemps pour retarder cette jeune femme blonde qui l’accompagnait. Mademoiselle, vous qui d’aventure ne me lirez jamais : pardon !

Comment ça, je vous fais languir ? Je vais me gêner tiens ! Ce billet constituera sans doute ma seule heure d’une gloire éphémère (ça au moins, c’est pris !)

Ce blogueur, donc, que j’ai rencontré pour la première fois à l’occasion du shooting d’un clip qui risque bien de devenir le tube de l’été (mais là je digresse, faites excuse) ce blogueur disais-je était cette fois précédente, lui debout, et moi assise, once and again.  Et franchement, en dépit de mes efforts pour bien tenir mon rôle de liant entre les blogueurs présents – j’ai rencontré des perles de twitteuses Julie, Hédia, Manu, Solange… et des amours de twitteurs Kaysha, Nico, Jérôme, sans compter mes retrouvailles pour de vrai avec la Manou des ménagères de moins 50 ans (mais c’est une autre histoire :)), il est clair qu’entre ce blogueur là et mon ADN à moi,  le courant ne passait pas.

J’ai renoncé humblement. On ne peut pas plaire à tout le monde.

Et puis bon, qui suis-je moi après tout, petite blogueuse à la semaine depuis juin 2005 (une éternité à l’aune de la blogosphère) mais qui n’ai rien posté depuis bientôt un an sur les Chroniques d’une reconversion annoncée; petite twitteuse à l’ADNclient avec mes 336 fauxlovers et mes modestes 2000 tweets (1928 pour être exacte) ; qui suis-je donc pour oser interpeler et retenir l’attention d’un blogueur « influent » aux 10833 followers et 22964 tweets.

Peu importe qui je suis finalement, l’important pour moi étant que ce blogueur influent, qui semble faire la pluie et le beau temps sur la planète Blogosphère et son satellite Twitter, promette un article avant le concert au profit de l’association à laquelle j’offre mes jours et mes nuits et toute mon énergie disparue depuis près d’une année et retrouvée il y à peine un mois et demi à l’occasion d’un mémorable BarCamp auquel m’a invitée mon cher PPC blogueur et non des moindres.
BarCamp auquel je n’ai pas eu le plaisir de rencontrer le blogueur ‘influent’ qui n’avait pas pu se libérer pour phosphorer un samedi après-midi.

Peu importe qui je suis finalement, et surtout que je ne sois pas moi aussi suffisamment « influente » pour figurer au titre des blogueurs conviés à se trémousser sur fond de toile verte et au générique du dit clip. Mon égo s’en remettra aisément au regard de la richesse que m’apporte depuis quelques semaines cet engagement bénévole. Au regard du nombre impressionnant de personnes nouvelles dont j’ai croisé la route et qui font partie de ma nouvelle vie, de ce regain d’envie. Au regard des apprentissages nouveaux que cette implication m’apporte et qui nourrissent ma culture professionnelle chaque jour qui passe.

Peu importe qui je suis finalement, si ce soir ma confiance en moi -anonyme mais reconquise de haute lutte- me donne des ailes téméraires pour intercepter le blogueur influent, craint et respecté par ses pairs, pour le prier de réfléchir avec moi à la meilleure façon de transformer près de 30 000 vues du clip sur YouTube en autant de Like sur Facebook.

Peu importe qui je suis finalement, si au hasard des rencontres humaines et d’un Paris finalement si minuscule, j’obtiens grâce à l’influence de ce blogueur qu’un ‘chauffeur de buzz’ s’implique dans l’incroyable histoire de We Like The World pour transformer les vues du clip Nuit Africaine 2.0 sur YouTube en Like sur Facebook et des like en dons généreux.

Des dons sonnants et trébuchants pour que des petites filles puissent d’ici l’an prochain voir sortir de terre une école à Cissé Yargo au Burkina Faso.

Alors moi qui ne suis pas influente et ne publierai pas ce cliché inexistant d’un blogueur influent agenouillé au pied d’une bénévole anonyme, je serai fière et heureuse d’avoir contribué modestement avec ma passion, mon énergie pure, mon savoir faire professionnel enfin vraiment employé pour une cause méritante et mon envie de dévorer la vie toute requinquée à ce magnifique projet que mettent en oeuvre autour du monde Estelle Héloïse et Frédéric Colas : We Like The World.

Construire une école au Burkina Faso avec WeLikeTheWorld

PS1 : Les blogueurs présents au générique de la Nuit Africaine 2.0  KayshaCyril PaglinoFanny BoutonThomas ClementPPCHediaMenageresdemoinsde50ansSabineleblogdelablonde,BuzzParadiseGregory PouyOhmybloogness.com,Legrigriinternational.com, e_influenceurLes Pensées de Manu,Julie NavarroMashableMinuteBuzzCharles LiebertEric MaillardMyBigooBlog, Floriane Pelletier, Romain Simonin …

PS2 : le terme fauxlovers est un dérivé de l’expression fauxloveuses emprunté à PPC

PS3 : vous n’avez trouvé aucun lien vers le blogueur influent ? c’est normal. Laissons lui une chance de se manifester à découvert.